Vidéo mise en ligne sur YouTube le 19 avril 2017
A quelques jours du 1er tour de l'élection présidentielle en France, Yann Quelenn, analyste marchés chez Swissquote, répond aux questions de Myret Zaki au sujet des enjeux de ce scrutin, notamment pour l'euro, le franc et la Suisse. Depuis 1958 et l'arrivée du Général de Gaulle au pouvoir en France, jamais une élection présidentielle au scrutin universel n'avait été aussi incertaine à quelques jours du premier tour. Et ce, alors même que les enjeux sont cruciaux pour l'Hexagone et ses partenaires économiques, notamment européens. Au coeur de la campagne, le débat sur la relation entre Paris et l'Europe s'est imposé comme le clivage majeur. Les deux favoris actuels des sondages (même si François Fillon et Jean-Luc Mélenchon grignotent leur retard) sont d'ailleurs aux antipodes en matière de politique européenne: Emmanuel Macron souhaite poursuivre et approfondir la politique actuelle avec un renforcement de la zone euro, notamment avec un budget commun pour les pays membres, tandis que Marine Le Pen entend sortir de l'euro, voire de l'Union européenne. Deux cas de figure qui détermineront l'avenir de la monnaie unique, mais également les impacts sur la Suisse avec le franc qui deviendrait plus que jamais une valeur refuge si la candidate du Front National était élue, faisant planer un doute sur l'avenir de la monnaie européenne. A contrario, en cas d'élection d'un candidat pro-européen (Macron ou Fillon), les marchés pourraient valider le choix des électeurs avec un léger soulagement sur la devise unique européenne. C'est ce qu'explique Yann Quelenn, analyste marchés chez Swissquote, à Myret Zaki, rédactrice en chef de Bilan. |