
Entre la cointégration et l'achat des Darwins au doigt mouillé, tentons la voie médiane...
Bien que si les matheux nous mettent à disposition des beaux tableaux Excel près à l'emploi, on va pas cracher dessus non plus

Après près de 18 mois d'investissement sur Darwinex, je suis en mesure d'affirmer que le pifomètre semble un peu limité comme outil.
Donc mon idée c'est de faire de l'empirisme organisé.
Admettons que mon capital, dans un premier temps, soit de $ 10'000.--
Darwinex permet un investissement initial minimum de $ 200.-- avec des augmentations par paliers de $ 25.-- ce qui nous offre une très grande granularité dans les possibilités d'investissement.
Avec un capital de $ 10'000.-- je peux théoriquement acquérir 50 Darwins au maximum.
Donc le curseur des possibilités va de $ 10'000.-- sur 1 Darwin à $ 200.-- sur 50 Darwins.
J'entends bien que les matheux peuvent me fournir l'investissement statistiquement idéal pour chaque Darwin d'un portefeuille par exemple de 20 Darwins AAA à ZZZ.
Sauf que paradoxalement cela me semble trop basique. En effet dans mon esprit un portefeuille doit contenir plusieurs catégories de Darwins. Et chaque catégorie est appelée à répondre à des règles différentiées.
Le noyaux dur, constitué de valeurs sûres, une allocation à risque, pour des nouveaux Darwins dont ont espère un fort potentiel malgré un track-record limité, etc.
Si on admet que l'allocation de capital par ligne du portefeuille peut beaucoup varier, par exemple de $ 200.-- à $ 2'000.--, établir par avance un nombre prédéfini de lignes semble n'avoir que peu de sens.
D'un autre côté, mon expérience empirique me fait dire qu'un portefeuille trop diversifié est remarquablement stable, mais stable dans les deux sens, et consommateur de frais de performance rien que pour rester à l'équilibre.
Voilà pour le cadre.