Le retour des gamblers et des martingales
Publié : 06 nov. 2018 16:36
D'habitude je ne regarde pas trop Darwinia, ni même les nouveaux Darwins d'une façon générale. Mais là c'est trop énorme.
Je commence par la conclusion : Rien n'est pire en évaluation statistiques ou en ajustement de paramètres que des données insuffisantes. Dans le sujet qui nous occupe, c'est en gros un track trop court. Cependant les effets d'un track un peu court combiné au failles des métriques de Darwinex composent un cocktail détonnant dont ou pourrait dire que les conséquences ne sont qu'un détail :
- Il est presque impossible de gagner en tant qu'investisseur d'après un portefeuille plausible.
- Cette fois-ci, Darwinia a été gagné par un gambler qui a mis le paquet sur 2 trades.
Si moi le premier je défendais Darwinia au sens où c'est effectivement une loterie liée à la variance mensuelle, c'était pour motiver les fraîchement venus tout en évitant que les vieux poids lourd au gros DScore raflent assurément tous les lots.
Cependant je croyais néanmoins que ce sont les gros DScore qui ont beaucoup plus de chance de rafler le top des lots. En fait on voit une prolifération d'un style qui arrive à passer entre les mailles, affiche des gros DScore avec un track d'à peine plus d'un an, migration - parfois douteuse - comprise.
C'est possible quand on a un énorme taux de réussite (80% et plus), et qu'on a eut de la chance (et peut être aussi du talent dans la stratégie et son alpha, mais ce n'est pas le plus important). Le plus important c'est que lorsqu'on a des milliers de Darwins, contrairement à l'époque où on en avait des centaines, eh bien les quelques incroyablement chanceux sont désormais pléthoriques. Le haut du panier des DScores est désormais occupé en masse par du syndrome du survivant.
Après on pourrait dire que les investisseur sont crétin de miser sur des Darwins de 12 à 18 mois. Hélas c'est bien ce que fait Darwinia et que tend à suivre les investisseurs peu compétents. En principe Darwinex permet d'avoir le droit d'être un investisseur peu compétent. Sauf que ça ne marche pas.
Maintenant les exemples :
https://www.darwinex.com/fr/darwin/FSK.4.12#, vainqueur de Darwinia, 3 mois de natif après migration. Des taux de réussite énormes à l'aide de stop très éloignés. Nombreux MyFx disparus. Plusieurs Darwins fermés. Mais y en a un qui a eut du pot. Il a peu rencontré de DD, et a finit en apothéose par une gros coup de pot sur GBPCAD puis un autre sur EURUSD. Méga coup de pot car plus 30% sur son compte natif (après un DD du même acabit). Le Darwin reproduit car il a baissé sa Var pendant 3 mois puis a mis le paquet. Depuis Reload - et c'est normal - on ne réprime pas rapidement une augmentation de levier, seulement si c'est vraiment trop ou si ça dure trop longtemps.
Puis une ribambelle de fort taux de gain qui ne sont pas suffisamment réprimés par LA. La plupart des chanceux obtiennent du Darwina :
https://www.darwinex.com/fr/darwin/DJB.4.15
https://www.darwinex.com/fr/darwin/SYE.4.15#
https://www.darwinex.com/fr/darwin/WWT.4.14/
Et j'en oublie...
Je commence par la conclusion : Rien n'est pire en évaluation statistiques ou en ajustement de paramètres que des données insuffisantes. Dans le sujet qui nous occupe, c'est en gros un track trop court. Cependant les effets d'un track un peu court combiné au failles des métriques de Darwinex composent un cocktail détonnant dont ou pourrait dire que les conséquences ne sont qu'un détail :
- Il est presque impossible de gagner en tant qu'investisseur d'après un portefeuille plausible.
- Cette fois-ci, Darwinia a été gagné par un gambler qui a mis le paquet sur 2 trades.
Si moi le premier je défendais Darwinia au sens où c'est effectivement une loterie liée à la variance mensuelle, c'était pour motiver les fraîchement venus tout en évitant que les vieux poids lourd au gros DScore raflent assurément tous les lots.
Cependant je croyais néanmoins que ce sont les gros DScore qui ont beaucoup plus de chance de rafler le top des lots. En fait on voit une prolifération d'un style qui arrive à passer entre les mailles, affiche des gros DScore avec un track d'à peine plus d'un an, migration - parfois douteuse - comprise.
C'est possible quand on a un énorme taux de réussite (80% et plus), et qu'on a eut de la chance (et peut être aussi du talent dans la stratégie et son alpha, mais ce n'est pas le plus important). Le plus important c'est que lorsqu'on a des milliers de Darwins, contrairement à l'époque où on en avait des centaines, eh bien les quelques incroyablement chanceux sont désormais pléthoriques. Le haut du panier des DScores est désormais occupé en masse par du syndrome du survivant.
Après on pourrait dire que les investisseur sont crétin de miser sur des Darwins de 12 à 18 mois. Hélas c'est bien ce que fait Darwinia et que tend à suivre les investisseurs peu compétents. En principe Darwinex permet d'avoir le droit d'être un investisseur peu compétent. Sauf que ça ne marche pas.
Maintenant les exemples :
https://www.darwinex.com/fr/darwin/FSK.4.12#, vainqueur de Darwinia, 3 mois de natif après migration. Des taux de réussite énormes à l'aide de stop très éloignés. Nombreux MyFx disparus. Plusieurs Darwins fermés. Mais y en a un qui a eut du pot. Il a peu rencontré de DD, et a finit en apothéose par une gros coup de pot sur GBPCAD puis un autre sur EURUSD. Méga coup de pot car plus 30% sur son compte natif (après un DD du même acabit). Le Darwin reproduit car il a baissé sa Var pendant 3 mois puis a mis le paquet. Depuis Reload - et c'est normal - on ne réprime pas rapidement une augmentation de levier, seulement si c'est vraiment trop ou si ça dure trop longtemps.
Puis une ribambelle de fort taux de gain qui ne sont pas suffisamment réprimés par LA. La plupart des chanceux obtiennent du Darwina :
https://www.darwinex.com/fr/darwin/DJB.4.15
https://www.darwinex.com/fr/darwin/SYE.4.15#
https://www.darwinex.com/fr/darwin/WWT.4.14/
Et j'en oublie...