Cryptos: revue de presse

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02 avr. 2018 13:19

AWP via Bilan.ch.ch, publié le 27 mars 2018 a écrit :
Twitter interdit à son tour certaines publicités liées aux crypto-monnaies

Twitter va à son tour interdire sur sa plate-forme certaines publicités relatives aux crypto-monnaies afin de parer aux tentatives d'escroquerie, emboîtant le pas à Facebook et Google.


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Le réseau social américain Twitter va à son tour interdire sur sa plate-forme certaines publicités relatives aux crypto-monnaies, afin de parer aux tentatives d'escroquerie, a-t-il annoncé lundi.

Vers 19H55 GMT, la plus célèbre des crypto-monnaies, le bitcoin, valait 7.929,52 dollars contre 8.616,25 dollars vendredi soir, accusant une chute de quelque 8%.

"Nous sommes engagés à assurer la sécurité de la communauté Twitter. Pour cela, nous avons ajouté une nouvelle règle concernant les publicités sur Twitter liées à la crypto-monnaie (qui stipule que) la réclame pour les levées de fonds en crypto-monnaies (Initial coin offerings, ICO) et les ventes de "+jetons virtuels+ seront interdites dans le monde entier", a indiqué Twitter.

Une ICO consiste à créer sa propre monnaie virtuelle et à la vendre à des investisseurs payant avec d'autres cryptomonnaies ou avec des devises traditionnelles.

Facebook et Google ont déjà annoncé des mesures similaires.

Les échanges de devises virtuelles sont soumis à une grande volatilité. Elles sont aussi régulièrement accusées de servir d'outil de blanchiment pour des réseaux criminels et des régulateurs du monde entier tentent de développer des systèmes de supervision plus adaptés et efficaces.

Plusieurs pays ont lancé des initiatives en faveur d'une plus grande régulation de ce marché.

Le 7 mars, le gendarme américain des marchés financiers (SEC) a appelé les plateformes électroniques sur lesquelles s'échangent les crypto-monnaies à s'enregistrer auprès de ses services.

La SEC monte depuis plusieurs mois au créneau face à l'explosion du secteur, engageant des actions en justice contre des ICO qui lui apparaissent frauduleuses, lançant des enquêtes sur diverses entreprises impliquées sur ce marché et mettant régulièrement en garde les investisseurs.

La semaine dernière, les ministres des Finances du G20 ont refusé de considérer le bitcoin et les autres crypto-monnaies comme des monnaies souveraines et ont alerté sur leurs possibles "implications sur la stabilité financière".

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06 avr. 2018 12:38

AFP via romandie.com, publié le 6 avril 2018 a écrit :
Cryptomonnaies: Coincheck va être racheté par Monex après son piratage massif



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Le groupe japonais de services financiers Monex a annoncé vendredi un accord pour acquérir la plateforme d'échanges de cryptomonnaies Coincheck, victime fin janvier d'un piratage massif.

"La compagnie a décidé d'acheter 100% des actions de Coincheck, un pionnier" dans son domaine, a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Monex avait décidé en octobre d'entrer sur le marché des devises virtuelles, "qui vont probablement changer de manière drastique le rapport des gens à l'argent", et cette opération s'inscrit dans le cadre de cette stratégie.

La transaction s'élève à 3,6 milliards de yens (27,4 millions d'euros), un prix calculé sur la base des actifs nets de Coincheck à la fin de l'exercice 2017/2018 (clos en mars).

A ce montant pourra s'ajouter un paiement conditionnel, fonction du bénéfice net réalisé par la société "sur les trois prochaines années", a précisé Monex qui va placer un de ses dirigeants à la tête de Coincheck.

La plateforme, qui ne disposait pas de mesures de sécurité appropriées, a promis d'améliorer sa gouvernance et ses contrôles internes après avoir été sanctionnée par les autorités financières japonaises, qui ont depuis cette affaire renforcé leur supervision sur ce secteur en plein essor au Japon.

Le 26 janvier, en l'espace d'une nuit, Coincheck avait vu s'envoler des actifs en cryptomonnaie NEM équivalant à 58 milliards de yens (442 millions d'euros), à ce jour le vol le plus important dans l'histoire des devises virtuelles, après celui subi par la plateforme nippone de bitcoins MtGox en 2014.

Le groupe a remboursé mi-mars ses 260.000 clients affectés en se basant sur le cours à ce moment-là, soit 46,6 milliards de yens (355 millions d'euros).

Dans la foulée de cette annonce, l'action de Monex Group bondissait de 20% à 480 yens à la Bourse de Tokyo, le plafond autorisé pour la journée. Elle s'était déjà envolée de près de 30% mardi et mercredi après la confirmation d'une marque d'intérêt, avant de rechuter de 10% jeudi.

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20 avr. 2018 15:51

AWP via romandie.com, publié le 20 avril 2018 a écrit :
UBS mène avec succès la phase pilote de la plateforme blockchain Batavia


Zurich (awp) - Batavia, une plateforme globale facilitant les transactions financières et basée sur la technologie blockchain, a réalisé avec succès les premières transactions pilotes. Ce projet lancé par UBS, IBM, Caixabank, Commerzbank, Erste Group et BMO devrait à terme simplifier notamment les opérations intervenant lors de la vente de marchandises.

Les premières transactions sur Batavia sont intervenues dans le cadre de la vente de voitures de l'Allemagne vers l'Espagne ainsi que de produits textiles destinés à la production de meubles allant de l'Autriche vers l'Espagne, relève le communiqué conjoint.

Batavia doit permettre de réduire les erreurs liés à ce genre de transactions ainsi que d'augmenter la transparence entre les différentes parties impliquées.

"(...) Même s'il reste des étapes supplémentaires avant que cette plateforme soit intégrée complètement dans nos offres pour des entreprises, Batavia représente un autre bon exemple de la manière dont Erste utilise des technologies innovatrices (...)", a déclaré Patrick Götz, le chef de Corporate Flow Products chez Erste Group Bank, cité dans le communiqué.

Les entreprises suisses, en particulier du secteur financier, ont commencé à développer des projets utilisant la technologie blockchain. De par leur structure, les chaînes de blocs pourraient permettre aussi des économies de coûts.

En utilisant la blockchain pour une solution similaire, la banque espagnole Bilbao Vizcaya Argentaria avait pu réduire en novembre dernier le temps nécessaire au paiement d'une expédition de thons, de Mexico vers Barcelone, de 7-10 jours à 2h30.

lk/fr

(AWP / 20.04.2018 15h13)

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23 avr. 2018 08:16

boursier.com, publié le 20 avril 2018 a écrit :
Les Cryptomonnaies s'enflamment, menées par le Ripple



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(Boursier.com) — Les devises digitales poursuivent leur rebond ce vendredi. Le Bitcoin reprend encore 3% sur 24 heures à 8.510$ selon Coinmarketcap, ce qui porte ses gains à 5% sur une semaine. L'Ethereum grimpe de 9% sur une journée et 15% sur une semaine. Le Ripple s'adjuge près de... 19% sur 24 heures et s'envole de 31% sur 7 jours.

Le Bitcoin Cash n'en rate pas une miette, avec un bond de 17% sur une journée et 42% de gains sur une semaine. Cardano et IOTA s'enflamment de plus de 30% sur une semaine. Le Stellar, enfin, prend 4% sur une journée et s'embrase de 48% sur 7 jours...

Selon le bien renseigné 'Wall Street Journal', des investisseurs de la Silicon Valley voudraient tenir Washington à l'écart du marché du Bitcoin et des 'cryptos'. Andreessen Horowitz, ainsi que d'autres investisseurs de capital risque ayant soutenu l'émergence des devises numériques, tenteraient ainsi de dissuader les autorités américaines de réguler le marché. Ces investisseurs de la première heure entendraient donc obtenir une exemption générale de la part des autorités fédérales. Les financiers en question jugent en effet que la régulation pourrait freiner la croissance du segment des crypto-actifs et l'innovation basée sur la technologie blockchain.

Andreessen Horowitz et Union Square Ventures auraient ainsi rencontré à ce sujet des responsables de la SEC (Securities & Exchange Commission), autorité américaine des marchés financiers, afin de faire valoir leurs arguments. Des efforts généraux de 'lobbying' de l'industrie viseraient à limiter la supervision gouvernementale...

Rappelons que la justice de New York s'intéresse de très près au fonctionnement des plateformes d'échange de monnaies virtuelles. Eric Schneiderman, le Procureur général de New York, a ainsi ouvert une enquête sur les pratiques des plateformes d'échanges monnaies virtuelles. Le WSJ expliquait ainsi cette semaine que les services de l'Attorney general avaient envoyé mardi une lettre et un questionnaire à 13 plateformes, en vue d'améliorer la protection des investisseurs qui confient des capitaux à ces sociétés. Ces dernières ne sont actuellement pas soumises aux réglementations contraignantes des intermédiaires financiers classiques. Parmi les sociétés concernés figureraient les grands noms du secteur comme Coinbase, Bitfinex, Gemini, itBit Trust et BitFlyer USA.

Le questionnaire remis aux plateformes exige notamment qu'elles affichent le détails de leurs frais et commissions, ainsi que les conditions de trading sur marge (à crédit) ou lors d'opérations à effet de levier. La justice américaine réclame aussi toutes les données détaillées de l'ensemble des transactions (exécution des ordres, volumes...) menées par ces plateformes depuis janvier 2017... L'enquête intervient sur fond de débat sur la nécessité de réglementer un secteur qui s'est développé de manière anarchique, et qui fait face ces derniers mois à une multiplication de pannes et piratages. Les risques d'utilisation frauduleuse alimentent également les débats.

Dans un autre registre cette fois, notons que JP Morgan, la National Bank of Canada, ainsi que d'autres firmes, testent les émissions de dette sur la blockchain. Ainsi, l'agence Reuters explique aujourd'hui que JP Morgan a testé une nouvelle plateforme blockchain pour l'émission d'instruments financiers avec la National Bank of Canada et d'autres partenaires. Il s'agirait notamment de rationaliser l'origination, le règlement, les paiements de taux d'intérêt et d'autres processus. La plateforme a été construite en utilisant Quorum, blockchain open source développée en interne par JP Morgan. Goldman Sachs, Legg Mason et Pfizer ont également participé à cette expérience.

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