Cryptos: revue de presse

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26 févr. 2018 15:11

Medialux a écrit :
23 févr. 2018 16:59
Admettons qu'entre temps il existe Crypto-CHF lancé par la BNS 1 CCHF == 1 CHF.
Quand les grands esprits se rencontrent... :ugeek:

ATS via 20minutes.ch a écrit : «Un e-franc serait très bon pour l'économie»

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Le président du groupe financier SIX déclare, dans le Financial Times, que la BNS devrait lancer sa propre cryptomonnaie.

La Banque nationale suisse (BNS) devrait lancer sa propre cryptomonnaie, selon le président du groupe financier SIX. L'opérateur de la Bourse suisse reste toutefois méfiant vis-à-vis du bitcoin et de ses homologues.

«Un e-franc sous le contrôle de la banque centrale créerait de nombreuses synergies, ce serait très bon pour l'économie», a déclaré Romeo Lacher dans une interview au Financial Times. L'e-franc apporterait un soutien au commerce local, car il doperait le recours aux paiements électroniques, a assuré Romeo Lacher dans l'article publié lundi.

Les exemples de cryptomonnaies étatiques sont rares pour l'instant. La banque centrale de Suède, la Riksbank, fait figure de pionnière et doit introduire prochainement sa «e-couronne». La BNS défend une position plus conservatrice sur cette question. Sollicitée par le quotidien britannique, elle a indiqué qu'il n'y avait actuellement pas besoin d'une telle cryptomonnaie.

Le président de SIX rappelle les déclarations récentes du conseiller fédéral et ministre de l'Economie Johann Schneider-Ammann, pour qui la Suisse doit devenir une «crypto-nation». L'Ethereum, deuxième plus importante cryptomonnaie au monde après le bitcoin, a été lancée par une société helvétique.

Le secteur privé, un «far west»

La multiplication des levées de fonds basées sur la technologie blockchain, ou ICO («initial coins offerings»), suscite toutefois des craintes auprès de Romeo Lacher. «Jusqu'à très récemment, la valeur des cryptomonnaies n'a connu qu'une direction, vers le haut.

Lorsque le premier effondrement d'ICO sera intervenu, le marché se sera brûlé les doigts», soutient-il.

Un tel scénario entraînerait un regain de prudence dans ce domaine, contexte défavorable au lancement de cryptomonnaies par les banques centrales. Cela reviendrait à laisser le contrôle de ces instruments au secteur privé, le «far west», avertit le dirigeant.

SIX ne compte d'ailleurs pas changer de politique au sujet du bitcoin et de ses homologues. «Nous n'avons actuellement aucun plan visant à permettre le négoce de cryptomonnaies ou d'ICO», affirme Romeo Lacher. Ce dernier souligne toutefois que la technologie blockchain, qui sert de base aux devises électroniques susmentionnées, dispose d'un important potentiel pour les activités du groupe financier.

SIX Group est détenu par de nombreuses banques suisses et étrangères. La société zurichoise exploite la Bourse suisse, mais fournit également une série de services qui vont des paiements électroniques aux informations financières.


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07 mars 2018 15:11

AFP via Romandie.com a écrit : Bitcoin: 600 puissants ordinateurs volés en Islande

Reykjavik - Les autorités islandaises ont indiqué mercredi enquêter sur le vol de 600 ordinateurs utilisés pour "miner" le bitcoin, principale monnaie virtuelle, dont l'île est un des tout premiers émetteurs.

Les faits se sont déroulés en décembre et janvier, dans des centres de données du sud-ouest de l'île et de la côte ouest.

Une dizaine de personnes ont été arrêtées dans le cadre de l'enquête, deux Islandais âgés d'une vingtaine et d'une trentaine d'années ont été placés en détention provisoire, soupçonnés d'être liés au crime organisé.

"Tout pointe dans cette direction", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la police locale.

Les recherches continuent pour retrouver les serveurs dont la valeur totale est estimée à environ 200 millions de couronnes (1,6 million d'euros).

Le "minage" du bitcoin s'effectue en faisant effectuer à de puissants ordinateurs des calculs mathématiques complexes. Plus la machine est puissante, plus la monnaie est créée rapidement.

La valeur de cette monnaie, en forte baisse depuis plusieurs semaines, est actuellement à 10.500 dollars, alors qu'elle frôlait les 20.000 dollars en décembre.

L'Islande est devenue ces dernières années le paradis pour les centres de données et les fermes de crypto-monnaie reposant sur la technologie de la "blockchain" --un processus informatique ajoutant des blocs les uns aux autres pour former une grande chaîne réputée infalsifiable.

Sa localisation géographique est devenue un atout pour cette île de l'Atlantique nord, avec son climat froid propice au refroidissement des serveurs, très énergivores.


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09 mars 2018 22:16

AWP via bilan.ch, publié le 2 février 2018 a écrit : Cryptodevises: pas des monnaies, mais des investissements

Les cryptodevises ne peuvent pas être considérées comme des monnaies, a affirmé le vice-président de la BNS Fritz Zurbrügg.
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Les cryptodevises ne peuvent pas être considérées comme des monnaies, a affirmé le vice-président de la Banque nationale suisse (BNS), Fritz Zurbrügg, mercredi soir lors d'une rencontre organisée à Lugano par le Corriere del Ticino.

"Il ne s'agit pas de vraies unités de valeur en raison de leur volatilité, mais elles peuvent être des investissements, un peu comme ceux réalisés avec les bulbes de tulipe", en référence à la tulipomanie néerlandaise au XVIe siècle, considérée comme la première bulle spéculative de l'histoire.

Le dirigeant a ensuite évoqué l'optimisme économique au niveau mondial, qualifiant la conjoncture mondiale de "synchronisée, chose encore impensable il y a tout juste une année". Et de rappeler que par le passé, les prévisions trop optimistes avaient dû par la suite être revues à la baisse.

Concernant l'économie helvétique, il a reconnu que les statistiques agrégées, qui dressent un portrait positif de la situation, cachent parfois les problèmes que connaissent certains secteurs. C'est le cas notamment du commerce de détail en raison du franc fort.

Interrogé sur le calendrier des banques centrales pour mettre fin aux politiques monétaires ultra-expansives, M. Zurbrügg a botté en touche. "Le risque est que la normalisation ne puisse pas être aussi graduelle que souhaité, parce que l'inflation reprend plus que ce que l'on croit, ce qui pourrait avoir des conséquences pour les marchés financiers".

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10 mars 2018 13:55

letemps.ch, publié le 9 mars 2018 a écrit :
Les (rares) banques qui osent les cryptomonnaies

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Le marché des investissements et des fortunes en bitcoins ou autres devises numériques risque d’échapper aux banques suisses. Le Liechtenstein se pose en concurrent

Et si les banques privées suisses étaient en train de passer à côté d’un nouveau marché? A l’exception de Falcon Bank, l’écrasante majorité d’entre elles refusent d’accueillir les fortunes issues d’investissements en cryptomonnaies, par exemple lors d’initial coin offerings (ICO), ces levées de fonds souvent effectuées depuis Zoug. Et elles restent nombreuses à déconseiller à leurs clients d’investir dans le bitcoin ou d’autres devises numériques. Cette stratégie revient à se priver d’une nouvelle clientèle, plutôt jeune et certes moins traditionnelle, mais qui souhaite elle aussi bénéficier de services de gestion haut de gamme. Ce nouveau marché attire néanmoins des acteurs, dont deux – au Liechtenstein et en Suisse (lire ci-dessous) – ont tout récemment lancé des services de gestion ciblés sur la blockchain et les cryptomonnaies.

«Les demandes que nous recevons dépassent de loin ce que nous pouvons assurer actuellement», explique au Temps Edi Wögerer, le CEO de Bank Frick. L’établissement basé à Balzers (FL), qui considère la Suisse comme son premier marché, ne fournit pas de conseil sur les cryptomonnaies, mais permet depuis mercredi à ses clients «high net worth» ou professionnels d’acheter et vendre les cinq principales: bitcoin, bitcoin cash, litecoin, ripple ou ether, comme un courtier le ferait pour des actifs traditionnels. La banque utilise les plateformes d’échange spécialisées Bitcoin Suisse et Bitstamp.

«Nous déclinons 95% des demandes»

Bank Frick assure aussi le dépôt de ces crypto-actifs sur des «cold wallets», des portefeuilles physiques non connectés à Internet. Les risques de hacking sont ainsi limités et le client n’a pas à se préoccuper des longs mots de passe, les clés privées, qui permettent d’accéder à un wallet. Les transactions en cryptos apparaissent sur les relevés de compte des clients.

Autre activité de la banque: le conseil aux initiateurs d’ICO, par la création des structures nécessaires et l’évaluation des modèles d’affaires des entreprises qui cherchent à se financer ainsi. «Nous déclinons plus de 95% des demandes que nous recevons pour ce service, poursuit Edi Wögerer. Nous sommes extrêmement conservateurs et entrons en matière uniquement pour des ICO lancées au Lichtenstein ou en Suisse, et bien sûr pour des projets qui nous semblent solides.» L’établissement affirme avoir conseillé une dizaine d’ICO pour le moment, allant d’une taille de 3 à 110 millions et pour un total de plus de 200 millions de francs levés, avec une équipe d’une dizaine de spécialistes de la blockchain.

Un des critères de cette sélection radicale concerne la lutte contre le blanchiment et l’identification du client. «Nous ne sélectionnons que des projets possédant de solides procédures LBA et KYC, et nous effectuons une due diligence supplémentaire grâce à des outils supplémentaires que nous avons développés durant les trois années que nous avons consacrées à préparer ce nouveau domaine d’activité», affirme Stefan Rauti, qui dirige la gestion privée chez Frick.

«7% des fonds levés? Pas du tout»

On n’aura également peu de détails sur les commissions prélevées pour ces deux services. Pour le courtage sur les cryptomonnaies, elles sont «similaires à celles facturées sur les classes d’actifs traditionnels», poursuit Stefan Rauti. Pour son conseil aux ICO, la banque prélève-t-elle jusqu’à 7% des fonds levés, comme on l’entend parfois? Le chiffre fait sourire nos interlocuteurs, qui répondent que la banque ne participe pas aux ICO qu’elle conseille et que les tarifs dépendent de la complexité de chaque opération. Un client qui prendrait tous les services de la banque liés aux cryptos paierait moins que ces 7%, précisent nos interlocuteurs.

La banque aux quelque 90 collaborateurs – l’âge moyen est inférieur à 40 ans – accueille aussi les fortunes en cryptomonnaies à la recherche de services de gestion, sans nécessairement qu’ils aient été transformés en devises traditionnelles. «Si nous n’arrivons pas à remonter facilement à l’origine des fonds, nous refusons d’ouvrir un compte», précise encore Stefan Rauti.

Pour lui, un cas «facile» (et réel) est celui d’un client ayant hérité de cryptomonnaies d’un membre de sa famille qui avait été partiellement rémunéré en bitcoins. Contrat de travail et documents fiscaux à l’appui. Pour les dossiers plus complexes, la banque Frick n’ira pas jusqu’à dévoiler ces procédures internes, secret de fabrication oblige.

La méthode Falcon

L’approche de Falcon Bank en matière de cryptomonnaies est un peu différente de celle de Bank Frick. Depuis juillet dernier, l’établissement zurichois offre à ses clients la possibilité de diversifier leurs avoirs en bitcoins et autres actifs numériques. Ayant obtenu l’accord de la Finma pour cette activité, la banque aux 230 employés en Suisse et 14,6 milliards de francs d’avoirs fin 2016 possède un desk dédié aux cryptomonnaies, composé d’une poignée de collaborateurs. En revanche, «nous ne nous impliquons absolument pas dans les ICO, notamment pour des raisons réglementaires, mais sous certaines conditions, nous pouvons accepter des fortunes d’origine crypto», explique Urs Fehr, porte-parole de Falcon Bank.

La banque fait effectuer une due diligence spécifique par un partenaire externe, qui analyse l’historique des fonds sur la blockchain. «Mais nous n’acceptons pas de cryptomonnaies et n’effectuons pas le change vers des monnaies-fiat, c’est aux clients de le faire», poursuit Urs Fehr. Il précise avoir reçu «un nombre sans fin» de demandes des quatre coins du monde depuis le mois de juillet. Et là encore, l’écrasante majorité est refusée, pour des questions de gestion transfrontalières ou parce que l’éventuel client ne correspondait pas aux exigences de la gestion privée. Reste que l’activité «crypto», bien que limitée, est déjà rentable, selon Falcon Bank.

La société de gestion 100% blockchain

C’est (évidemment) à Zoug qu’a été lancée en fin de semaine dernière une société de gestion spécialisée dans les actifs liés à la blockchain. Vision& (prononcé «vision and») veut permettre à des clients sophistiqués d’investir dans les principales cryptomonnaies (bitcoin, ethereum, ripple) et dans des projets prometteurs comme la start-up zurichoise Modum, dont la technologie permet de suivre les conditions de transport d’un bien. «A terme, nous voulons aussi investir dans des actions de petites entreprises dont toute l’activité tourne autour de la blockchain», explique au Temps la CEO de vision&, Lidia Bolla, qui dévoilait son concept jeudi soir à Zoug.

L’entreprise de cinq collaborateurs effectue sa propre recherche fondamentale et propose une approche core-satellite, avec des projets biens connus qui occupent le centre de son allocation et ce qu’elle décrit comme de futurs leaders à sa périphérie.

Plus de risques

«Les crypto-assets apportent de la diversification et un potentiel d’upside important, à condition de prendre un peu plus de risque, c’est pourquoi nous recommandons à nos clients de n’investir que 5% de leurs avoirs dans nos stratégies», précise encore l’ancienne banquière spécialisée dans la finance quantitative. Les crypto-actifs des clients sont déposés auprès de Bank Frick, au Liechtenstein (lire ci-dessus).

Selon vision&, entre avril 2013 et décembre 2017, un portefeuille avec une tolérance au risque élevée (75% d’actions, 15% d’obligataire, 7% d’immobilier, 3% d’or) aurait dégagé une performance de 10,9%, pour un niveau de risque de 9,8%. S’il avait contenu 12% d’actifs cryptos (et 70% d’actions, 10% d’obligations, 5% d’immobilier et 3% d’or), la performance aurait été de 29,9%, mais avec 13,9% de risque. Pour un portefeuille équilibré (40% d’actions et 50% d’obligations), la performance passerait de 6,6% à 14,1% sur la période, avec un niveau de risque qui augmenterait lui aussi, de 5,6% à 7,6%.

Surveillé par l’organisme d’autorégulation zougois VQF, vision& déconseille d’investir dans un panier contenant les 5, 10 ou 20 plus grandes cryptomonnaies. «Ce portefeuille serait très instable, reprend Lidia Bolla, car ces monnaies évoluent si rapidement qu’il faudrait acheter et vendre en permanence, ce qui générerait des frais de transactions trop élevés.» La stratégie consiste plutôt à détenir les cryptodevises historiques, afin d’éviter les effets de mode et les actifs qui s’envolent subitement avant de s’effondrer tout aussi rapidement.

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13 mars 2018 01:04

AWP via romandie.ch, publié le 12 mars 2018 a écrit :
La BRI met en garde les banques centrales sur les monnaies numériques

Zurich (awp) - La Banque des règlements internationaux (BRI) a publié en amont du G20 une mise en garde au sujet des monnaies numériques de banques centrales. Ces dernières sont appelées à bien évaluer les implications sur la stabilité financière et la politique monétaire lorsqu'elles lancent de telles offres à destination du grand public, selon l'étude publié lundi soir.

Le rapport fait la distinction entre les monnaies numériques proposées par les banques centrales étant limitées à certaines institutions sélectionnées et celles accessibles au public.

Les auteurs, le Comité sur les systèmes de paiement et les infrastructures de marché (CPMI) et le Market Committee, ont étudié les effets de ces deux types de monnaies sur trois grands domaines d'actions des banques centrales, à savoir les paiements, la politique monétaire et la stabilité financière.

Il en résulte que la technologie est prometteuse pour le système de paiement et pourrait contribuer à rendre le négoce de titres et les opérations de change plus efficaces.

Toutefois, une monnaie numérique pourrait avoir un "impact sur les dépôts bancaires, une source majeure de financement pour les banques commerciales, avec des effets sur la stabilité financière", a estimé Jacqueline Loh, présidente du Market Committee.

Face à la disparition progressive de l'argent liquide, certaines banques centrales estime qu'une monnaie numérique pourrait constituer une alternative sûre, solide et pratique. Il faudra s'assurer néanmoins que le nouveau moyen de paiement ne servent pas à des transactions illicites, ajoute les auteurs.

Fin février, le patron de l'opérateur de la Bourse suisse Six Exchange, a appelé la Banque nationale suisse à lancer sa propre cryptomonnaie. La Suède planche de son côté sur la création d'une e-krona, une version numérique de la monnaie légale.

Sise à Bâle, la BRI rassemble les 60 banques centrales les plus importantes et se dédie à la coopération financière internationale.

ol/jh

(AWP / 12.03.2018 21h30)

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bilan.ch, publié le 12 mars 2018 a écrit :
Le Bitcoin : une crypto-poubelle ?

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Ça y’est. C’est fait. J’ai écrit le mot « bitcoin ».

M’assurant par là-même une lecture attentive, à tout le moins du titre de mon article. Lecture qui sera peut-être vite contrariée par la seconde moitié du titre. Véritable phénomène de mode, habilement relayé par les médias, porté aux nues par de nouveaux gourous, le bitcoin n’en finit pas d’alimenter les conversations de comptoir, entre les pronostics de matchs de football et les commentaires sur l’héritage de Johny Hallyday.

Partant du principe qu’à l’heure où j’écris ces lignes tout le monde est censé savoir ce qu’est le bitcoin, je ne m’attarderai pas à en restituer la genèse et renvoie ceux qui voudrait un cours didactique à son sujet aux véritables spécialistes de crypto-monnaies. Oui, il en existe. Peu, il est vrai. Je citerai mon ami Éric Mermod, fondateur du site Contre-Tendance.com, qui suit le bitcoin depuis sa naissance il y a onze ans. J’analyserai le phénomène bitcoin sous le seul angle qui vous intéresse : Faut-il en acheter ?

Nous pouvons observer une corrélation de 1 entre les températures négatives que nous avons connues et le cours du bitcoin. En effet, plus la température descend plus cela a un impact négatif sur le cours du bitcoin : la consommation d'énergie augmentant lors de basses températures, son prix augmente et rend le bitcoin, qui comme nous le savons, est un grand consommateur d'énergie électrique, plus cher à produire. Ceci impacte directement sur son cours en le rendant moins attractif. Fantaisiste ? Bien sûr. Complètement. Mais bien moins que la plupart des prédictions que j'ai pu lire sur l'évolution du cours du bitcoin.

Le 1er décembre 2017, lorsque le Bitcoin était à 19'000 dollars, après une hausse de plus de 600% dans l’année, j'avais écrit que nous étions très clairement dans une situation de bulle.

J'attirais exclusivement l'attention sur la hausse vertigineuse du bitcoin sur un cours laps de temps. Je pourrai écrire un autre article sur les réactions hystériques qu’a déclenché mon commentaire. A coup de graphiques plus illisibles les uns que les autres, certains m’ont affirmé que, bien au contraire, le bitcoin allait très vite atteindre les 100'000 dollars, voire les 200'000 dollars. Un « trader », digne du film mythique le « Dîner de Cons », champion du monde toute catégorie, m’a même affirmé que 2018 sera l’année où le cours du bitcoin touchera le…million de dollars.

Aujourd'hui nous sommes autour de 9000 dollars. Oups. Soit vous avez été une personne très intelligente et avez vendu tous vos bitcoins en décembre 2017. Félicitations. Cherchez un autre pari maintenant. Soit vous avez acheté tous vos bitcoins en décembre 2017 autour de 19'000 dollars. Et-là, désolé, vous avez été d’une incroyable cupidité (pour ne pas dire autre chose) et vous avez perdu plus de 50% de votre investissement en à peine trois mois.

Ne comptez pas sur moi pour vous trouver des circonstances atténuantes autre que l’ignorance. Car s’il y a bien un problème que pose le bitcoin, c’est l’impossibilité totale de procéder à son évaluation.

La valeur théorique d’une monnaie comme le dollar ou l’euro est traditionnellement déterminée par les échanges dans le marché de change, son taux d’intérêt, laconfiance que l’on accorde au pays émetteur, l’importance de la richesse, la stabilité, la croissance économique et la puissance stratégique du pays émetteur, les différences d’inflation entre les pays, la balance des paiements courants, la facturation dans les échanges. Rien de tout cela avec le bitcoin.

Les méthodes traditionnelles d’évaluation de monnaies ne s’appliquent pas et, pour le moment, il n’existe pas assez de volume de transactions, de pérennité dans les échanges propres aux crypto-monnaies pour voire l’émergence d’une nouvelle méthode d’évaluation qui leur soit propre. Rappelons que le litcoin est à la base un logiciel, une crypto-monnaie, créé pour échapper aux Banques Centrales et à toute régulation. L’évaluer et par-là même essayer d’anticiper son cours est impossible.

Ceux qui le font sont au mieux des rêveurs au pire des charlatans. A vous de voir lorsque l’un d’eux essaiera de vous convaincre d’en acheter. En vous promettant l’investissement du siècle. Car acheter aujourd’hui du bitcoin (je dis bien aujourd’hui) s’apparente à jouer au casino. Votre investissement en crypto-monnaie peut très vite se transformer en crypto-poubelle.

Ce que j’observe autour du bitcoin me rappelle la crise russe en 1998, la bulle internet en 2000, le 11 septembre 2001, la fraude d’Enron en 2002, et bien sûr la crise des Subprimes de 2008. Mais à aucun moment je ne remets en cause l'existence du bitcoin, des crypto monnaies, voire de la blockchain. Pour une raison très simple : personne aujourd'hui n'est capable de dire si les crypto- monnaies vont se généraliser ou disparaître. Toute affirmation allant dans un sens ou l'autre est une aberration intellectuelle. Seul le temps le dira. De même, ceux qui nient l'existence-même du phénomène bitcoin, des autres crypto monnaies et de la blockchain font une erreur d'appréciation énorme. Un déni de réalité.

À mon avis, nous pouvons tracer un parallèle avec l'émergence des ".com". L’apparition d'un phénomène nouveau, Internet, puis spéculation, bulle, crash. Mais de tout ça est resté Internet, Google, Amazon, Yahoo. Je pense que le bitcoin et les crypto monnaies se trouvent exactement où se trouvaient les ".com" lors du crash. Et de tout ce que nous observons aujourd'hui il restera quelque chose à l'avenir.

Pas une extinction mais une évolution.


Oscar Bartolomei
Directeur Family Office

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AFP via romandie.ch, publié le 19 mars 2018 a écrit :
Donald Trump ne veut pas de la cryptomonnaie vénézuélienne

Washington - Le président des Etats-Unis Donald Trump a interdit lundi aux entreprises et citoyens américains tout échange impliquant la nouvelle monnaie électronique lancée par le Venezuela.

Donald Trump a publié un décret interdisant "toutes les transactions associant" la devise lancée par le Venezuela en raison de ses problèmes de liquidités.

Pour le président américain, Petro, la cryptomonnaie vénézuélienne, représente une "tentative de contourner les sanctions américaines", des sanctions financières imposées par les Etats-Unis contre la politique du président socialiste Nicolas Maduro.
Le gouvernement vénézuélien a lancé le 20 février une prévente privée de 38,4 millions de petros, sur une émission totale de 100 millions de petros, qui devait durer jusqu'au 19 mars.

La grave crise économique et sociale que vit le Venezuela est en grande partie due à la chute des cours du pétrole, dont il tire 96% de ses revenus.

Cette nouvelle sanction, qui interdit à tout ressortissant américain ou individu utilisant le système financier américain de traiter des opérations dans la monnaie électronique vénézuélienne, devait "avoir un impact minimal sur la population du Venezuela", a précisé un responsable de l'administration.

A Caracas, le haut dirigeant chaviste Diosdado Cabello a vivement dénoncé cette mesure. "Nous rejetons la décision de l'impérialisme nord-américain de nouvelles sanctions. Aujourd'hui l'empereur Trump (...) a annoncé des mesures contre le peuple, des mesures qui ne vont pas être simples à exécuter", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

"Face à plus de sanctions, plus de révolution", a-t-il lancé. "Nous ne nous agenouillerons pas face à l'impérialisme", a-t-il promis, jugeant "inhabituel qu'un pays aussi puissant que les Etats-Unis" consacre autant de temps au Venezuela.

Selon M. Cabello, les offres d'achats de petros, dans la prévente lancée le 20 février, ont dépassé les cinq milliards de dollars. "Nous allons voir si monsieur Trump et l'impérialisme seront capables d'arrêter ça", a-t-il dit.

Dans un communiqué lundi, le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin, qui participe au G-20 Finances en Argentine, a affirmé que "le président Maduro décimait l'économie vénézuélienne et avait provoqué une crise humanitaire".

"Au lieu de corriger sa trajectoire pour éviter une catastrophe supplémentaire, le régime Maduro essaye de contourner les sanctions avec la monnaie numérique Petro", a ajouté M. Mnuchin.

Le Trésor américain a par ailleurs pris des sanctions financières - pas liées à la monnaie électronique Petro - contre quatre responsables ou ex-responsables gouvernementaux vénézuéliens, qui sont accusés par Washington de corruption ou de mauvaise gestion économique.

Ces sanctions individuelles gèlent les avoirs éventuels de ces personnes aux Etats-Unis et interdisent à toute personne ou service américain de traiter commercialement avec ces individus.

Le directeur adjoint de la Banque nationale du logement et de l'Habitat (BANAVIH) Americo Alex Mata Garcia est ainsi sur la liste noire des sanctions américaines, pour des allégations de corruption.

Sont aussi sur la liste de hauts responsables d'agences administratives, accusés par Washington d'avoir imposé des contrôles des prix "qui ont ralenti la production" ou d'avoir empêché l'importation de médicaments étrangers, "plongeant davantage les services de santé dans la crise".


(©AFP / 19 mars 2018 22h33)

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letemps.ch, publié le 30 mars 2018 a écrit :
Les «smart contracts» amorcent une révolution juridique

La blockchain et l’utilisation de «smart contracts» pourraient modifier le travail des avocats, mais aussi celui des développeurs


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La blockchain est considérée comme la principale innovation technique de ce siècle avec le potentiel de redéfinir la manière dont les entreprises exerceront leurs activités, y compris dans le domaine juridique. Une des applications prometteuses de la blockchain est l’utilisation des contrats intelligents (smart contracts).


Frais de transaction réduits

Les smart contracts sont des programmes informatiques autonomes qui, une fois programmés, exécutent automatiquement des conditions préalablement définies. Ils ont trois caractéristiques principales: vitesse accrue, meilleure efficacité et certitude que le contrat sera exécuté comme convenu. Pour de nombreux échanges commerciaux, ces propriétés rendent les smart contracts très attrayants. L’automatisation, conjuguée à l’absence de tiers de confiance traditionnel (comme, par exemple, les banques) et des coûts y relatifs, réduit considérablement les frais de transaction.

Par exemple, il sera possible, lors de l’achat d’une voiture, de bloquer l’accès à la clé numérique de la voiture si la mensualité du leasing n’est pas versée à temps. Un autre exemple serait le remboursement automatique d’une assurance en cas de retard d’un avion. De manière plus générale, plusieurs start-up sont en train de développer des plateformes de smart contracts qui automatisent la rédaction de contrats à travers des modèles de contrat et de l’intelligence artificielle, telles que les sociétés Openlaw et Agrello. L’impact de ces modèles d’affaires va amener les clients à pousser le secteur juridique vers une certaine standardisation. Cela ne fera pas pour autant disparaître le rôle de l’avocat, mais l’utilisation de cette technologie permettra de compléter les offres de services.


Du contrat intelligent au contrat juridique intelligent

Cela étant, la question se pose de savoir si ces smart contracts peuvent à terme remplacer les contrats juridiques traditionnels, et devenir un contrat juridique intelligent. Les contrats commerciaux comportent de nombreuses clauses qui protègent les parties contre diverses responsabilités. Celles-ci ne sont pas toujours adaptées à l’exécution par un code. Il est souvent fait référence aux clauses non opérationnelles, par exemple une clause de confidentialité. Les contrats juridiques intelligents exigeront donc un mélange entre le codage numérique et le langage juridique traditionnel.

L’émergence de contrats intelligents conduira à un nouveau type de droit contractuel, où il s’agira de trouver un équilibre entre le type de contrats les mieux adaptés au code et ceux qui devraient être laissés au langage juridique traditionnel. La blockchain et l’utilisation de smart contracts pourraient nous conduire à la prochaine révolution juridique en droit contractuel. Les avocats devront apprendre une nouvelle expertise, celle du code. De même, les développeurs devront en savoir plus sur les implications juridiques qu’implique l’utilisation de ces smart contracts.

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tdg.ch, publié le 12 mars 2018 a écrit :
Une «crypto» Banque centrale est à l’étude

Au moment où l’idée d’un e-franc circule en Suisse, les grandes puissances s’attellent à réguler ces monnaies virtuelles.


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Depuis quelques semaines, le bitcoin et ses petites sœurs ont moins la cote. Les envolées phénoménales et les records atteints par certaines devises digitales en fin d’année semblent passés. Cette baisse de popularité auprès des investisseurs n’a pas empêché certains pays de lancer leur propre cryptomonnaie.

Si l’exemple le plus récent et concret concerne le Venezuela avec son petro, l’idée se propage également en Suisse. «Un e-franc sous le contrôle de la Banque nationale suisse créerait de nombreuses synergies, ce serait très bon pour l’économie», déclarait Romeo Lacher, le président de Six Group, dans une interview donnée au Financial Times.

Après avoir observé le phénomène de loin, diverses autorités monétaires planchent désormais sérieusement sur le dossier des monnaies virtuelles. Quelques jours avant le prochain G20 Finances, qui se déroulera à Buenos Aires – suivi dans la foulée d’une réunion au sommet entre chefs d’États européens à Bruxelles – un premier rapport, publié lundi, tente de répondre à une question fondamentale: Faut-il créer l’équivalent d’une Banque centrale pour gérer de futures cryptomonnaies nationales et régulées, en réponse aux devises privées telles que le bitcoin?

Réalisée par les experts du Comité des paiements et des infrastructures de marché (CPMI), cette étude peine malheureusement à répondre à cette interrogation. Elle se contente de rappeler les enjeux en cours et de nommer les «pour et contre» de ces nouvelles formes de paiement. Malheureusement, ces recherches n’aboutissent à rien de très neuf et terminent sur des conclusions relativement banales. La faute aux nombreuses zones d’ombre entourant encore ces cryptomonnaies.

Supputant que ces devises pourraient bien, un jour, révolutionner la manière dont l’argent est distribué et donc bouleverser le fonctionnement des banques centrales, le CPMI préfère miser sur la prudence dans l’exploration de ce qu’il décrit comme des «eaux inexplorées». «Toute démarche pouvant déboucher sur le lancement d’une telle Banque centrale pour monnaie digitale devra faire l’objet d’une attention toute particulière, car ses effets sur les taux de change et sur les prix des actifs restent largement inconnus. Ils appellent donc à une exploration beaucoup plus approfondie», peut-on lire dans le rapport du CPMI.

Restant encore sans solutions concrètes, le CPMI montre toutefois qu’il a perçu l’ampleur du phénomène lié aux cryptomonnaies ainsi qu’à la blockchain, la fameuse technologie sous-jacente à ces devises virtuelles. «Les banques centrales et autres autorités devront continuer leur surveillance concernant ces innovations numériques et chercher à comprendre de quelle manière leurs propres opérations pourraient être affectées», résument les auteurs de l’étude.

«Ce rapport doit être interprété comme un point de départ pour d’autres discussions à venir», confirme Benoît Cœuré, président du CPMI. Un premier pas est fait sur une route qui s’annonce longue. (TDG)

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01 avr. 2018 12:49

20min.ch, publié le 1er avril 2018 a écrit :
L'intérêt pour le bitcoin s'essoufle

Le marché de la cryptomonnaie demeure extrêmement volatil et les niveaux atteints en décembre ne seront pas revus de sitôt.


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Entre un intérêt amenuisé des particuliers et des régulateurs plus sévères avec les cryptomonnaies, le marché du bitcoin traverse une période houleuse, même si certains acteurs du secteur croient encore dans l'avenir de la première cryptomonnaie.

Après une fièvre d'achat fin 2017 et une chute spectaculaire au début de l'année, le cours du bitcoin, toujours morose, a de nouveau reculé ces dernières semaines. «La baisse des prix est une correction saine, après la folie de fin 2017», a affirmé à l'AFP Kyle Samani, créateur en octobre d'un fonds dédié aux cryptomonnaies, Multicoin Capital, qui gère 50 millions de dollars (47,7 millions de francs) pour des investisseurs privés.

Mais s'il assure que la première cryptomonnaie devrait profiter de l'intérêt global pour le secteur, son fonds ne parie pas sur une hausse des prix du bitcoin, à l'instar d'autres acteurs qui privilégient d'autres cryptomonnaies aux performances plus impressionnantes ou aux technologies plus innovantes.

«Les performances quotidiennes spectaculaires de 2017 paraissent bien loin», a souligné Jordan Hiscott, responsable investissement de la plateforme de marché en ligne Ayondo Markets.

Face au reste du marché des cryptomonnaie, le bitcoin a reculé et ne représente plus qu'un peu moins de 40% du volume des transactions, selon les données du site Coinmarketcap.com, contre 80% il y a encore quelques mois.

La bulle éclate

Signe de l'essoufflement, le nombre hebdomadaire de recherches sur Google avec le terme bitcoin a été divisé par plus de cinq depuis l'apogée de l'intérêt pour la cryptomonnaie, atteint la semaine du 17 au 23 décembre.

Le bitcoin évolue fin mars autour de 8000 dollars, selon les prix compilés par Bloomberg, contre 19'511 dollars fin décembre.

Les analystes de Morgan Stanley ont souligné dans une note publiée début mars que les aléas du bitcoin reproduisent fidèlement le cycle de la bulle financière sur les valeurs technologiques de 2000, «sauf qu'il se produit 15 fois plus rapidement», précisent-ils. Depuis son lancement en 2009, la cryptomonnaie a toutefois déjà perdu environ 90% de sa valeur à deux reprises, en 2011 et en 2015, avant de repartir de plus belle.

«Je ne serais pas surpris si les prix tombaient à 5000 dollars ou remontaient à 10'000 dollars», a résumé Craig Erlam, analyste pour Oanda, le marché demeurant extrêmement volatil. Il estime cependant que les niveaux atteints en décembre ne seront pas revus de sitôt.

«La raison de détenir des bitcoins vient d'une croyance dans le fait que la cryptomonnaie sera adoptée partout» et les investisseurs qui conservent encore les leurs sont ceux qui persistent dans cette vision, a-t-il rappelé.

Des régulations bienvenues?

Dans un marché qui reste instable, les observateurs peinent à expliquer la baisse, même si certains font le lien avec des réglementations plus sévères. Les gendarmes financiers des plus grands marchés du bitcoin, la FSA au Japon et le SEC aux Etats-Unis, ont multiplié les mises en garde et les actions contre les plateformes d'échanges.

Par ailleurs, les réseaux sociaux Facebook et Twitter ainsi que le moteur de recherche Google ont tous trois annoncé interdire les publicités pour les ICO, ces levées de fonds effectuées en cryptomonnaie.

«Sur le court terme, c'est négatif pour le marché», a reconnu David Drake, qui gère le fonds d'investissement LDJ Capital, qui possède des positions sur les cryptomonnaies. «Mais nous avons besoins de régulations», a-t-il expliqué à l'AFP. Alors que les acteurs du marché des cryptomonnaies se permettent des pratiques interdites aux marchés financiers traditionnels, «il faudra désormais respecter ce que nous pouvons et ne pouvons pas faire» en matière de publicité, ajoute-t-il.

La «Baleine de Tokyo»

D'autres expliquent la volatilité du bitcoin par des ventes importantes d'acteurs historiques, qui s'étaient taillé des parts de marché énorme quand la cryptomonnaie balbutiait.

Ainsi un avocat japonais est chargé de liquider les quelque 200'000 bitcoins que la plateforme japonaise MtGox aurait récupéré, après s'être fait dérober 650'000 bitcoins en 2014, ce qui avait fait sombrer le site d'échange.

Fin mars, cet avocat, surnommé «Tokyo whale», ou «Baleine de Tokyo», a reconnu dans un communiqué avoir vendu une grande quantité de bitcoins entre décembre et février, et n'a pas complètement exclu de reprendre ces ventes.

«Avec un tel volume disponible, j'estime que les prix du bitcoin vont rester sous pression au moins jusqu'à ce que cette situation soit résolue», estime Jordan Hiscott.

(nxp/ats)

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